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Alioune Ndiaye, DG orange Afrique : « Wave a détruit des emplois ».



Wave a créé des emplois au Sénégal. Mais il en a aussi détruit, selon le Directeur général d’Orange Afrique et Moyen-Orient. Alioune Ndiaye estime le nombre à 20 000 postes perdus et explique le mode opératoire de la start-up.
Orange/Wave offre un duel sans merci depuis quelques années. Et c’est peut-être l’une des rares fois que le Directeur général d’Orange en Afrique et au Moyen-Orient parle de la start-up qui continue de bousculer les plans prévus par les concurrents. C’est le cas par exemple du mobile money d’Orange qui a été « victime » d’agression de Wave sur les prix.
Mais « Grand invité de l’économie » Rfi/Jeune Afrique, Alioune Ndiaye annonce que face à cette politique, Orange a décidé de se battre sur ses marchés. « Nous avons divisé notre prix par trois ou quatre, développé des applications pour être aussi digital que Wave », a-t-il dit. Le Sénégalais estime de toute façon qu’Orange ne pouvait anticiper cette stratégie de Wave.
« Avec Orange Money, Orange a créé des dizaines de milliers d’emplois grâce au réseau de distributeurs que nous avons développé pour amener nos services au plus près de nos clients. La moitié du chiffre d’affaires leur revenait. Wave leur a fait perdre 50% de leurs revenus. Quelques 20 000 emplois ont été détruits au Sénégal, on en perdra peut-être autant ailleurs. C’est la raison pour laquelle cette disruption ne pouvait pas venir d’Orange », a ajouté Alioune Ndiaye.
« Le modèle de Wave est disruptif »
L’ancien patron de la Sonatel souligne qu’il y a un potentiel qui attire les investisseurs en Afrique. « Orange Money est un véritable succès. Lancé en 2018 dans 17 pays, on dénombre 70 millions de comptes ouverts et 400 000 points de vente. Il reste encore un formidable potentiel dans ce domaine. En Afrique subsaharienne, 80% des personnes ne disposent pas de compte bancaire », souligne-t-il.
Alioune Ndiaye dévoile aussi le mode opératoire de son concurrent. « Le modèle de Wave est disruptif parce qu’il est financé par des fonds de capital-risque, peu attachés à la rentabilité à court terme. Ils investissent de l’argent en espérant que la start-up arrivera à prendre tout le marché et qu’à ce moment-là ils pourront revendre leur part en récupérant 10 à 15 fois leur mise initiale. Cela ressemble au modèle d’Amazon : on brûle du cash – cela a duré plus de 10 ans pour le site d’e-commerce, en espérant tuer la concurrence », explique M. Ndiaye.
Ramatoulaye

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