Le directeur de la radio algérienne Radio M et du site d’information Maghreb Emergent, Ihsane El Kadi, poursuivi pour un article de presse, a été condamné à six mois de prison.
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Commandez MaintenantEn outre, il a écopé d’une amende de 50 000 dinars (322 euros), selon Saïd Salhi, vice-président de la Ligue algérienne de défense des droits de l’homme (LADDH).
Salhi a déclaré que le verdict n’était pas accompagné d’un ordre de détention et qu’El Kadi reste libre.
M. El Kadi a confirmé la condamnation sur Twitter, regrettant d’avoir été condamné « pour un article analytique basé sur une plainte du ministre de la Communication, Amar Belhimer, sur des faits pour lesquels il n’a pas qualité de plaignant ».
« Sentiment de colère et de tristesse. Obligé de faire appel », a-t-il ajouté.
L’article portait sur le mouvement islamiste Rachad et les manifestations pro-démocratiques du Hirak.
Basé à l’étranger, le mouvement Rachad est classé organisation terroriste depuis mai 2021 par les autorités algériennes.
Selon des médias locaux, M. El Kadi était accusé de « diffusion de fausses informations susceptibles de porter atteinte à l’unité nationale », et de « rouvrir le dossier sur la tragédie nationale » des années 1990.
Ce dernier chef est passible de cinq ans de prison en vertu de la « Charte pour la paix et la réconciliation », censée tourner la page de la guerre civile de la « décennie noire » (1992-2002).