Alassane Ouattara et son poulain ne sont plus en odeur de sainteté, les deux hommes d’état sont désormais en froid et créent une vive tension autour d’eux. Ainsi à l’approche des élections présidentielles “c’est normal que les partis politiques soient en effervescence” a, depuis Londres, comme pour planter un décor ivoirien de circonstance, d’entrée, mentionné Alassane Ouattara jeudi à nos confrères anglais de la BBC.
A la question de savoir “ce que qui se passe” avec son “ancien allié Guillaume Soro” et s’il lui “faisait peur”, Alassane Ouattara a tout bonnement répondu qu’il était sans nouvelle de lui et qu’après l’avoir qualifié de “jeune homme” par le passé, soulevant un vent de polémique, il le reconsidérait désormais comme son “fils”, de quoi, peut être, faire retomber certaines pressions de camps “frères” qui se regardent depuis peu, en chien de faïence.
” Je n’ai aucune nouvelle de Guillaume Soro, je ne saurais vous le dire, peut être essayez de l’interroger…Mais c’est mon fils je l’ai dit, c’est un garçon que je considère, qui a été avec moi, qui a beaucoup appris à mes côtés” a expiliqué le président ivoirien de passage en Grande-Bretagne dans le cadre d’une visite d’Etat.
Alassane Ouattara, qui a réexpliqué se pronnoncer en juillet prochain sur sa candidature ou non à la présidentielle d’octobre, a-t-il de nouveau émis un appel du pied à son fils Guillaume Soro ? Une chose est sûre car mesurable, pour une partie de l’opinion, le conflit entre les deux hommes revêt d’un jeu qui masque une complicité de pouvoir.
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