Le jeudi 5 mars dernier, le président ivoirien a annoncé qu’il ne sera pas candidat pour un troisième mandat à la tête de la Côte d’ivoire. Une information qui a surpris plus d’un, d’autant plus qu’il nourrissait l’espoir de modifier la constitution pour ouvrir un boulevard à un nouveau quinquennat.

Alassane Ouattara pense qu’il faut transférer le pouvoir à une nouvelle génération, « J’ai décidé de ne pas être candidat à la présidentielle du 31 octobre 2020 et de transférer le pouvoir à une jeune génération », a-t-il déclaré.

Cette déclaration a été différemment appréciée dans le monde entier. Pour les uns le chef d’Etat malgré son désir de briguer un nouveau mandat, a respecté sa parole puisqu’il avait une fois indiqué qu’il serait bon de laisser le pouvoir à la jeunesse. Pour les autres, l’économiste se voit très utile pour d’autres entités que de vouloir s’accrocher au pouvoir.

A cet effet, pour eux, le président Ouattara se prépare pour retourner dans son ancienne maison qu’est Fonds monétaire international (FMI). Il pourrait être vraie, car l’intéressé n’est n’a rien à prouver en ce concerne la gouvernance de FMI. Il avait eu la chance de travailler dans cette grande institution monétaire en tant qu’un économiste chevronné l’un des spécialistes de la monnaie.

Le chef d’Etat depuis 2011, Alassane Ouattara est né en 1942 à Dimbokro, en Côte d’Ivoire. Par ses compétences, il intègre le Fond monétaire international (FMI) en 1968 jusqu’à devenir directeur général adjoint.

Au même moment, il continue de s’investir en Côte d’Ivoire grâce à son parti politique libéral, le Rassemblement des républicains (RDR). De 1990 à 1993, il est le Premier ministre de Félix Houphouët-Boigny.

Ce fils de la Côte d’ivoire ne pas manque de compétence pour diriger FMI. La preuve, il a été le directeur général adjoint. Il a été d’ailleurs le premier africain à occuper ce poste.

La deuxième personne africaine qui occupe ce poste après ADO, c’est l’ancienne ministre des Finances du Libéria, Antoinette Sayeh, qui a été nommée directrice générale adjointe du Fonds monétaire international (FMI).

En tenant compte de ses parcours, on pourrait dire que le président Alassane Ouattara serait en route pour FMI.