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Alassane D. Ouattara, le père de la rébellion « Tous ceux qui trahiront la politique de Ouattara auront une fin tragique »



L’heure est à la mobilisation dans tous les états-majors des partis politiques. La Côte d’Ivoire est en campagne, après 10 ans de crise, dans la perspective de l’élection présidentielle du 31 octobre 2010. C’est un scrutin, par césarienne, précédé de pleurs et de lamentations et dont la fragilité de nouveau – né peut rendre encore sceptique sur sa tenue. Cette période sombre qui précède l’élection à venir est à mettre à l’actif d’un homme : Alassane Dramane Ouattara. Un homme politique d’un type nouveau et d’une nature spécifique qui va marquer au fer et au sang la vie politique ivoirienne durant 20 ans

Au début de la guerre, les membres de la rébellion ivoirienne ont parcouru les villes et villages, dans le Nord de la Côte d’Ivoire, pour expliquer le bien-fondé de leur action sanguinaire et se faire comprendre par leurs parents. L’un des ténors de cette violence armée, en l’occurrence Koné Djakaridja alias Koné Zakaria, a tenu un meeting à Mankono devant les chefs de terre réunis pour dire qui est derrière leur mouvement, qui l’a financé et pourquoi tous, habitants du Nord, doivent le soutenir. Rediffusion.

“(…) Tous ceux qui trahiront la politique d’Alassane Ouattara auront une fin tragique et IB le sait très bien. Nous avons demandé à Kass de se ressaisir. Si vous supportez le MPCI, ne le faites pas pour Zakaria ni pour IB (Ibrahim Coulibaly, ndlr) ni pour quelqu’un d’autre, sinon pour celui qui a acheté nos armes, c’est-à-dire Alassane Dramane Ouattara. Mais comment le MPCI est né? Parce qu’il faut connaître le fondement de toute chose avant de s’y engager. Et nous allons expliquer à chacun de vous le commencement du MPCI.
Tout a commencé à Abidjan où notre vie était menacée. Au nombre de 60, nous avons dû nous exiler. L’un des témoins est ici, en la personne de Losséni Fofana. Durant notre exil, IB était notre chef de file. Nous nous sommes mis d’accord qu’il ne serait pas candidat aux élections présidentielles. Même si Laurent Gbagbo était tué, c’est quelqu’un qui pourrait arranger nos parents du Nord dont on a besoin. Nous avions prévu la mise sur pied d’un conseil de sécurité présidé par IB avec la participation de la France. Moi, Koné Zakaria, j’étais chargé du recrutement des gendarmes, des policiers et des militaires pour le compte de la rébellion. J’ai fait des courses à moto avec Soro Guillaume mais pas dans le but que lui aussi soit président ou ministre. Mais nous l’avons fait pour notre liberté. Nous avons pris les armes mais ce n’est pas IB qui les a achetées. Que cette vérité soit sue de tous aujourd’hui.
Lorsque nous étions en exil, j’étais le tuteur de tout le groupe et j’étais prêt à mourir pour mes frères. C’est moi qui ai fait entrer les combattants et les armes dans le pays, de Korhogo à Abidjan. Si vous supportez le MPCI, ne le faites pas pour Zakaria ni pour IB ni pour quelqu’un d’autre, sinon pour celui qui a acheté nos armes, c’est-à-dire Alassane Dramane Ouattara. Lorsque nous étions en exil, c’est Alassane Ouattara qui s’occupait de nous. Il nous apportait régulièrement du riz et la somme de 25 millions de francs par mois. Soro, IB, Adam’s et moi, nous quatre étions logés dans le même endroit. Dieu est notre force.
Nous étions en colère contre le RDR parce que IB nous a longtemps caché que tout l’argent dont il disposait provenait de Alassane Ouattara. IB et moi sommes allés à Paris où nous avons été reçus par le richissime Zanga Ouattara et Zoro Bi Ballo. Nous avons reçu chacun un million de francs. Zanga a promis de nous envoyer régulièrement de l’argent. Mais nous ne savons pas où est passé cet argent. Seul IB le sait. Zanga peut témoigner parce qu’il n’est pas mort. Nous avons juré sur le Coran et nul n’avait donc le droit de trahir, que ce soit les civils, les militaires et même les dozos. C’est moi qui les ai recrutés. Je sais donc de quoi je parle. Je vous demande de nous soutenir car c’est pour Alassane que nous avons pris les armes. Ce n’est pas pour IB ni pour Soro”.

Extrait du film documentaire de Thierry Legré (Alassane D. Ouattara, le père de la rébellion)

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