L’homme des médias, Alain Foka est plus qu’engager à recoudre le tissu social en Afrique. Connu pour son statut de célèbre journaliste reporter d’images, Alain Foka n’a jamais cessé de se rapprocher de l’Afrique. Ainsi, il appelle la jeunesse africaine à se lancer en politique.

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Sur le plateau de « Go for Africa », Alain Foka s’est tenu à dénoncer le mépris qu’a le monde entier envers tout ce qui peut ressortir d’Afrique. « Nous devons rompre avec cette fatalité qui veut que depuis la nuit des temps, l’histoire soit contée du point de vue du chasseur. Une dictature de la pensée qui a installé durablement chez nous africains, des complexes profonds puisque nous ne voyons qu’à travers le regard de l’ancien maître », a dénoncé l’homme des médias dans un premier temps.


Espérant qu’il est venu le moment de sortir de cet obscurantisme, il ajoute qu’« ainsi avec les littératures de Tarzan par exemple, nous avons accepté l’idée d’un blanc maître de notre jungle qui était d’ailleurs le seul à parler le langage des animaux. Avec des prêtes et autres religieux, nous avons intégré que le diable est Noir et Dieu est Blanc. Le teint clair est meilleur, que nos religions étaient profanes et la manifestation des diables et qu’il fallait s’en éloigner ».


L’ancienne génération s’est échouée à développer l’Afrique, raison pour laquelle le journaliste de Rfi implore la jeunesse d’aujourd’hui à se lancer notamment en politique. « Il est venu le moment de récupérer la parole qui nous a été arrachée et de parler de nous sans complexe, avec fierté. C’est pourquoi j’encourage les jeunes à produire autant qu’ils ne peuvent, que ce soit dans la littérature, la culture ou dans le domaine de l’audiovisuel », affirme-t-il.

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Au lieu de délaisser au profit de grosses structures, la gestion de nos biens communs à des aventuriers, Il devient urgent pour cette jeunesse bien formée avec de vrais rêves et de réels potentiels de s’engager en politique pour donner un cap à nos territoires. C’est eux qui doivent mettre terme à cette pandémie qui fait plus de victimes », a-t-il maintenu.