Le citoyen malien Al Hassan Ag Abdoul Aziz Ag Mohamed Ag Mahmoud sera fixé sur son sort le 18 janvier 2024, lorsqu’il comparaîtra devant la Cour pénale internationale (CPI) pour répondre de plusieurs chefs d’accusation, dont les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité présumément commis à Tombouctou entre 2012 et 2013.
La Chambre de première instance de la CPI, composée du juge président Antoine Kesia-Mbe Mindua, de la juge Tomoko Akane, et de la juge Kimberly Prost, a pour mission d’assurer l’équité du procès et de garantir le respect des droits des deux parties ainsi que des victimes.
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Commandez MaintenantLirLe mandat d’arrêt à l’encontre d’Al Hassan Ag Abdoul Aziz Ag Mohamed Ag Mahmoud a été émis le 27 mars 2018 et remis à la CPI le 31 mars de la même année. Le procès a débuté les 14 et 15 juillet 2020, au cours duquel une cinquantaine de témoins ont été appelés par l’Accusation et 22 témoins par la Défense. Les représentants légaux des 2196 victimes dans cette affaire ont également appelé deux témoins à témoigner.
La Chambre de première instance de la CPI a prononcé la clôture de la présentation des preuves le 8 février 2023. Al Hassan Ag Abdoul Aziz Ag Mohamed Ag Mahmoud est accusé d’être un membre présumé d’Ansar Eddine et le chef de facto de la police islamique, impliqué dans les activités du tribunal islamique de Tombouctou. Les crimes qui lui sont reprochés incluent la torture, le viol, l’esclavage sexuel, les mariages forcés, la persécution, ainsi que la destruction intentionnelle de monuments religieux et historiques.
Il devient ainsi le deuxième Malien à être jugé à la CPI après Ahmad Al Faqi Al Mahdi, condamné en 2016 à 9 ans d’emprisonnement pour son rôle dans la destruction des mausolées de Tombouctou. Al Faqi Al Mahdi a été libéré en septembre 2022 après que sa peine a été réduite à deux ans, suite à ses aveux, des excuses présentées, et une conduite exemplaire pendant sa période d’emprisonnement.