Akon conseille aux africains d’oublier l’esclavage et ça ne passe pas

Musicien de haut niveau, Akon a fait ses armes aux États-Unis où il est né il y a 47 ans. Mais depuis quelques années, le chanteur d’origine sénégalaise a usé de sa gloire pour rassembler de l’argent destiné à développer L’Afrique. Le plus connu d’entre eux est le projet « Akon Lightning Africa » qui a permis d’éclairer plusieurs villages à travers le continent à l’aide de l’énergie solaire. Il porte aussi aussi un projet de construction d’une ville futuriste dans son Sénégal natal.

Lire aussi : Akon City/L’artiste annonce officiellement un contrat de construction de 6 milliards de dollars

Il est donc logique de croire que le chanteur connait bien les réalités africaines. Mais lors d’une récente interview qu’il a accordé à la chaîne Youtube Vlad TV, il a répondu de manière étonnante à une question sur l’esclavage.
« Au Sénégal, nous avons déjà tourné la page, les seules fois où nous y pensons, c’est quand on fait des tournées sur l’île de Gorée. A part ça, les gens ont dépassé ce concept d’esclavage. » a t-il déclaré.

En cette période où le débat sur le racisme est encore très vif aux États-Unis, les propos de Akon n’ont pas convaincu les internautes. Résultat, il se fait lyncher sur les réseaux sociaux. Pour cause, Akon ne s’est pas arrêté là car il a même invité les afro-américains à rentrer tout simplement chez eux en Afrique et a irrité même ses compatriotes vivant au pays de l’oncle Sam.
«  »Voulez-vous rester aux USA et continuer à être traité de cette façon ? Ou simplement retourner vivre chez vous en Afrique, où vous n’êtes plus la minorité. » a t-il ajouté.
Voir l’interview complète ici:

Il faut reconnaître que les déclarations de Akon sont pleines de contradictions. Rappelons que même s’il est très présent sur le continent africain ces dernières années, le chanteur est toujours bien établi aux États-Unis avec toute sa famille et avait tout récemment même fait part de ses envies de briguer la présidence américaine en 2024.

Lire aussi : Akon/ »Un africain ne doit jamais oublier d’où il vient »