L’opposant égyptien Ahmed al-Tantawi peine à rassembler le soutien nécessaire pour défier le président Abdel Fattah al-Sissi lors des prochaines élections présidentielles prévues en décembre. Malgré ses déclarations en avril dernier depuis son exil au Liban, où il avait annoncé son intention de se présenter, il n’a réussi à récolter que 14 000 signatures sur les 25 000 requises.
Al-Tantawi, âgé de 44 ans et ancien député, n’a jamais clairement défini son programme électoral. Ses rares promesses ont suscité peu d’enthousiasme parmi les soutiens de la société civile. Son principal slogan est axé sur « l’État de droit et la Constitution », évitant soigneusement les questions relatives à d’éventuelles réformes, notamment en faveur des droits des minorités.
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Commandez MaintenantInterrogé sur sa candidature, al-Tantawi a critiqué le président actuel, soulignant que maintenir ce dernier au pouvoir ne résoudrait pas les problèmes de l’Égypte. Cependant, il n’a pas proposé de solutions concrètes ni évoqué de possibles réformes pour remédier à la situation politique et sociale du pays.
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Depuis le coup d’État mené par le général Sissi en 2013, l’opposition en Égypte a été réduite au silence, et Sissi a remporté les élections de 2014 et 2018 avec plus de 96% des voix. La tâche de tout opposant reste donc extrêmement difficile face à un président en place depuis longtemps et à un environnement politique étroitement contrôlé.