Afrique du Sud : Recrudescence des violences xénophobes

Ce lundi, dans les villes de Pretoria et Johannesburg, plusieurs centaines de personnes ont dépouillé des magasins appartenant aux étrangers.

Une nouvelle vague de violences a eu lieu le 02 septembre dans la plus grande ville de l’Afrique du Sud et à Pretoria, la capitale. Le pays a été le théâtre des violences et pillages de type xénophobe. Ces actes brutaux ont conduit à l’arrestation de plusieurs personnes.

Des centaines de personnes pour la plupart, armées de gourdins et de pierres ont pillé, et incendié des magasins dans les rues de Johannesburg. Ces violences sont survenues dans un quartier défavorisé du centre de la ville, une zone en proie souvent à l’insécurité. Pour rétablir l’ordre, la police a dû faire usage de gaz lacrymogènes et de tirs de balles en plastique.

Les émeutes ont été entamées depuis dimanche soir, après qu’un incendie d’immeuble du centre-ville ait fait trois morts. L’insurrection s’est propagée à d’autres endroits de la ville et ensuite à Pretoria. Les médias locaux parlent d’un l’incendie de nombreux magasins étrangers dans la capitale et l’interpellation lundi, de 70 personnes à Johannesburg.

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Le pays fait face régulièrement à l’accroissement des violences urbaines visant les communautés immigrées. Un papier du journal Le Monde, indique que les sud-africains accusent les étrangers d’être à l’origine des difficultés économiques et du taux de chômage élevé (29 %). M. Bheki Cele, ministre de la police estime que les violences de ces derniers jours relèvent plus de la « criminalité » que de la « xénophobie ».

D’autres incidents graves sont survenus un peu partout dans le reste du pays. Il s’agit de la colère des chauffeurs routiers, exprimée par l’incendie de plusieurs camions à KwaZulu-Natal et le barrage des routes du Cap. Les chauffeurs protestent contre le recours de leurs employeurs à des étrangers. Ces étrangers souvent sans papiers et moins rémunérés que les sud-africains.

Le dernier rapport de l’ONG Human Rights Watch (HRW) signale le décès de dizaines de routiers étrangers depuis le début de l’année. Les principaux syndicats du secteur routier ont déploré ces violences et pris leurs distances avec le mouvement.

L’Alliance Démocratique (DA) quant à elle, invite le gouvernement à la prise de mesures pour infléchir le nombre d’attaques visant l’économie.

Rappelons que l’Afrique du Sud est la première puissance industrielle du continent africain et accueille de nombreux migrants venus de toute l’Afrique australe.

 

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