Lors d’une conférence de presse à Abidjan le samedi 4 mai, Pascal Affi N’Guessan, président du Front populaire Ivoirien (FPI), a exprimé son profond désarroi face à la situation de Mohamed Bazoum, président démocratiquement élu du Niger. Affi N’Guessan a dénoncé la détention prolongée de Bazoum et de son épouse, déplorant les conditions de vie précaires et l’isolement complet dans lequel ils sont maintenus depuis neuf mois.
Affi N’Guessan a souligné l’incapacité de la CEDEAO et de la communauté internationale à agir efficacement pour garantir la libération de Bazoum. Il a appelé les dirigeants ouest-africains à se mobiliser de toute urgence pour obtenir la libération du président légitime du Niger, soulignant que de telles pratiques ne devraient pas être tolérées en Afrique ou ailleurs dans le monde.
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L’ancien Premier ministre de Laurent Gbagbo a lancé un appel solennel aux dirigeants ouest-africains en exercice, les exhortant à ne pas abandonner Bazoum dans cette épreuve. Il a insisté sur la nécessité de poursuivre le combat pour la libération de Bazoum jusqu’au bout, appelant à une action collective et résolue pour faire pression sur les forces qui maintiennent injustement Bazoum et son gouvernement en détention.
Malgré le refus persistant de Mohamed Bazoum de démissionner plus de dix mois après le coup d’État, le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) continue d’exercer son pouvoir au Niger. Cette situation alarmante soulève des questions sur la légitimité du gouvernement en place et renforce l’urgence d’une action internationale concertée pour restaurer l’ordre démocratique et garantir le respect des droits fondamentaux des citoyens.
Face à cette crise politique et humanitaire croissante, Affi N’Guessan appelle à une solidarité régionale renforcée et à une action collective pour mettre fin à la détention arbitraire de Mohamed Bazoum et restaurer la démocratie au Niger.