Le feuilleton judiciaire impliquant l’ancien président français, Nicolas Sarkozy, et douze autres prévenus dans l’affaire « Bygmalion » connaît un nouveau chapitre alors que leur procès en appel a débuté à Paris. Cette affaire, centrée sur le financement présumé illégal de la campagne présidentielle perdue de Sarkozy en 2012, continue de captiver l’attention du public et de la presse.
Le 8 novembre, la cour d’appel de Paris a ouvert les débats concernant l’affaire « Bygmalion », du nom de la société chargée d’organiser les meetings du candidat Sarkozy lors de cette élection. L’ancien président de la République a fait appel de sa condamnation à un an d’emprisonnement ferme pour dépassement du plafond des dépenses électorales, une sentence prononcée en septembre 2021 par le tribunal correctionnel.
Contrairement à ses complices, Sarkozy n’est pas accusé d’avoir directement participé au système de fausses factures conçu pour dissimuler l’explosion des dépenses de sa campagne, qui a atteint près de 43 millions d’euros, bien au-delà du plafond légal de 22,5 millions d’euros.
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Commandez MaintenantDouze anciens cadres de la campagne, de l’UMP (Union pour un Mouvement Populaire) ou de la société Bygmalion, font également face à des accusations de complicité de « financement illégal de campagne », de faux, d’escroquerie, d’abus de confiance, ou de complicité de ces infractions.
Au premier procès, le tribunal avait conclu qu’ils avaient contribué à la mise en place d’un système de double facturation. Alors que dix d’entre eux ont interjeté appel de leur condamnation pénale, deux autres ne contestent que les dommages et intérêts qui leur ont été infligés. Un treizième prévenu, reconnu coupable en première instance, n’a pas fait appel. Dans le cadre de cette affaire, une filiale de Bygmalion, Event & Cie, avait aussi été condamnée.
Le procès en appel s’annonce donc comme une étape cruciale dans ce scandale financier et politique qui a secoué la scène politique française. Les regards du public et des observateurs sont rivés sur l’issue de ce nouveau procès, dans l’attente de savoir si la justice confirmera ou infirmera les condamnations prononcées précédemment et quelle sera la destinée de l’ancien chef d’État français, Nicolas Sarkozy, au cœur de cette affaire Bygmalion.