Alexandre Benalla va connaître ce vendredi 5 novembre, la décision du tribunal de Paris pour des faits qui remontent à trois (3) ans. L’ancien chargé de mission de l’Élysée était poursuivi notamment pour des violences le 1er mai 2018.
L’affaire avait embarrassé pendant de longs mois le président de la République. Et entraîné une cascade de révélations sur les méthodes et autres avantages dont bénéficiait Alexandre Benalla. Notons qu’il avait comparu en septembre pour douze infractions, dont « violences en réunion » et « immixtion dans la fonction de policier » lors de la manifestation de la Fête du travail 2018 dans la capitale.
L’accusation, en septembre 2021, avait requis dix-huit mois d’emprisonnement avec sursis contre lui et des peines de deux à douze mois avec sursis contre trois autres prévenus. Le tribunal de Paris rendra sa décision dans la journée.
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Commandez MaintenantProlixe à la barre, Alexandre Benalla a assuré avoir été « réglo, loyal, honnête » et contesté toute « violence volontaire », affirmant avoir voulu « interpeller » des « agresseurs de policiers ».
Le chargé de mission avait été identifié par le journal Le Monde le 18 juillet 2018 sur une vidéo où il apparaissait, avec un casque des forces de l’ordre, en train de brutaliser une femme et un homme, place de la Contrescarpe à Paris, à l’issue d’une journée du 1er-Mai émaillée de violences.
Membre du cabinet présidentiel, le jeune homme de 26 ans avait été intégré ce jour-là dans le dispositif policier en tant que simple observateur. L’article avait déclenché un séisme politique dont les répliques avaient secoué pendant de longs mois le sommet de l’État, de révélations de la presse en commissions parlementaires.
Visé depuis par une série d’enquêtes judiciaires, Alexandre Benalla a fait face au tribunal pendant trois semaines, avec son ami et ancien employé du parti présidentiel Vincent Crase ainsi que deux policiers.