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Affaire Adama Traoré: les juges vont entendre deux témoins clés



L’affaire Adama Traoré, mort il y a quatre ans dans une gendarmerie après son interpellation, a connu un rebondissement inattendu ce vendredi 5 juin. Deux témoins clés vont finalement être entendus par la justice.
Les juges d’instruction chargés de l’enquête sur la mort d’Adama Traoré, en 2016 lors d’une arrestation, souhaitent entendre en juillet deux témoins qu’ils n’ont jamais été auditionnés jusqu’ici. Cette décision a été notifiée par les juges mercredi, au lendemain de la divulgation d’un rapport médical réalisé à la demande de la famille et mettant en cause la technique d’interpellation des gendarmes ayant arrêté Adama Traoré. Elle intervient également après la manifestation qui a réuni 20 000 personnes mardi devant le tribunal judiciaire de Paris.
Ces auditions, réclamées depuis longtemps par la famille d’Adama Traoré, peuvent avoir une importance cruciale dans l’affaire. Car toute la question est de savoir si la mort du jeune homme est due à sa condition physique ou s’il a été asphyxié sous le poids des trois gendarmes.
Le 19 juillet 2016, Adama Traoré était décédé dans la caserne des gendarmes de Persan, près de deux heures après son arrestation dans sa ville de Beaumont-sur-Oise (Val-d’Oise) et au terme d’une course-poursuite, après avoir échappé à une première interpellation.
Lors d’une opération qui visait son frère Bagui, soupçonné d’extorsion de fonds, Adama Traoré s’était enfui et réfugié chez un homme. Celui-ci affirme l’avoir retrouvé gisant sur le sol sans parvenir à parler et respirant bruyamment. Ce « stress intense » est l’un des arguments utilisés par les experts médicaux pour conclure que sa mort n’est pas de la responsabilité des gendarmes. La famille, de son côté, considère que ce témoignage est un faux et que l’homme a menti sur ses liens avec Adama Traoré. Le second témoin est une femme qui avait affirmé avoir assisté à cette première tentative d’arrestation et contredit la version racontée par les gendarmes.
Jusqu’ici, ces deux personnages clés de l’enquête ont été entendus seulement par l’Inspection générale de la gendarmerie nationale, mais ils n’ont pas été entendus par la justice. Maître Bouzrou, l’avocat de la famille Traoré, se réjouit de cette décision des magistrats et demande tout simplement à ce que l’IGGN soit dessaisit de l’affaire.

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