Selon Adou Richard : « le mandat d’arrêt international a été signé et co-signé et adressé aux autorités amis dans le pays ou les pays où la personne recherchée est susceptible de se trouver. Mais, évidemment, l’exécution ne peut pas dépendre de moi, Procureur de la république d’Abidjan ».
Poursuivant dans son explication, Adou Richard a rassuré les médias que « le mandat d’arrêt international est en cours et nous attendons donc sa bonne exécution. Nous avons contacté des structures pour l’exécuter et je crois que les discussions sont en bonne voie à cette fin », a-t-il ajouté
Selon Adou Richard, la constitution de novembre 2016, prévoit en son article 158 que les membres du gouvernement pour les faits commis dans le cadre de l’exercice de leur fonction relève de la juridiction de la Haute Cour de Justice. Mais « elle n’a pas été mise en place, et la même la constitution en son article 181 dit que jusqu’à ce que les institutions nouvelles soient établies, ce sont les juridictions en place qui ont la possibilité de juger pour ne pas qu’il y ait de vide juridique en la matière », a-t-il mentionné.
« La Cour de cassation a été claire et a désigné l’un de ses membres pour les faits de recel de détournement de derniers publics et de blanchiment de capitaux. Et ce sont ces faits qui sont uniquement reprochés à M. Soro Guillaume », a-t-il laissé entendre.
ADOU RICHARD (PROCUREUR) : « Quand le procureur poursuit, il n’est pas dit que les faits sont constitués, que la personne est coupable ! »https://t.co/68QY3D2urP pic.twitter.com/HXoEV8QWIC
— CIVNEWSAFRIK.NET (@civnews225) January 21, 2020
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