Le 6 novembre dernier, une étape remarquable a été franchie dans le domaine de la médecine de la reproduction à l’hôpital Foch de Suresnes.
Une femme, atteinte du syndrome de Rokitansky, a donné naissance à une petite fille grâce à une greffe d’utérus provenant de sa sœur. Cet exploit médical, le troisième du genre en France, soulève des questions sur les prochaines avancées dans ce domaine fascinant.
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Une nouvelle ère dans la médecine de la reproduction
Lundi, le professeur Jean-Marc Ayoubi et son équipe à l’hôpital Foch ont réalisé un véritable miracle médical. Une femme, nommée Anaïs, touchée par le syndrome de Rokitansky, une condition qui rend la reproduction impossible, a pu enfanter une petite fille, Léonie, grâce à la greffe d’utérus provenant de sa sœur aînée, Aurélie.
Cette intervention médicale révolutionnaire constitue le troisième cas de greffe d’utérus réussie en France. Anaïs a été confrontée au défi du syndrome de Rokitansky, une condition médicale rare qui entrave la capacité de reproduction.
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Commandez MaintenantGrâce à la générosité de sa sœur Aurélie, l’équipe médicale a réalisé une greffe complexe et risquée le 17 septembre 2022. Avant l’opération, les ovocytes d’Anaïs ont été prélevés et fécondés avec le sperme de son mari. L’un des embryons résultants a ensuite été implanté dans l’utérus greffé, permettant à Anaïs de concrétiser son rêve de maternité.
Des résultats exceptionnels
Depuis la première naissance issue d’une greffe d’utérus en Suède en 2014, environ cinquante bébés ont vu le jour dans le monde grâce à cette procédure.
Selon le professeur Ayoubi, le taux de réussite de ces transplantations atteint 75 %, avec 80 % d’entre elles aboutissant à une naissance. Ces statistiques dépassent de loin celles de la fécondation in vitro, avec un taux de réussite double.
Cependant, la procédure de sélection des candidates reste rigoureuse, exigeant des femmes de moins de 38 ans, non-fumeuses, et présentant une fonction ovarienne normale.
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La greffe d’utérus ouvre de nouvelles perspectives passionnantes dans le domaine de la médecine de la reproduction, offrant une lueur d’espoir aux couples confrontés à des défis de fertilité.
Alors que la réussite de cette intervention à l’hôpital Foch soulève des questions sur l’avenir de la médecine reproductive, elle représente indéniablement un pas de géant vers la réalisation des rêves de maternité pour de nombreuses femmes.