Sa mort a souvent été annoncée ces dernières années. Cette fois, c’est l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) qui l’affirme : le leader du groupe jihadiste Etat islamique Abou Bakr al-Baghdadi a été tué. Cette information, si elle était confirmée, marquerait concomitamment avec la perte de Mossoul un coup dur pour le groupe extrémiste sunnite.
Après une annonce de l’armée russe à la mi-juin, c’est aujourd’hui l’Observatoire syrien des droits de l’homme qui affirme détenir des « informations confirmées »
faisant état de la mort d’Abou Bakr al-Baghdadi. Le directeur de l’OSDH, Rami Abdel Rahmane, a déclaré à l’AFP, que de « hauts responsables de l’EI présents dans la province (syrienne) de Deir Ezzor » avaient confirmé à l’OSDH la mort d’Abou Bakr al-Baghdadi.
Le chef du groupe Etat islamique qui, il y a 3 ans, avait autoproclamé l’instauration de son territoire présenté comme le califat, n’avait pas été vu vivant depuis depuis juillet 2014, à Mossoul, à la mosquée al-Nouri. Son dernier message audio datait du mois de novembre 2016, peu après l’offensive sur Mossoul. L’OSDH dit n’avoir aucune information sur la date et le lieu de sa mort.
Pour le moment, le Pentagone refuse de confirmer la mort d’al-Baghdadi. Aucune confirmation pour l’instant non plus, tant du côté des autorités irakiennes que des responsables kurdes. L’EI n’a pas non plus confirmé ou démenti l’information sur ses canaux de communication habituels.
Avec Rfi