Le parlement du Ghana vient de marquer un moment historique dans son parcours législatif en votant pour l’abolition de la peine de mort, rejoignant ainsi le groupe des nations africaines progressistes. Cette décision place le Ghana au 29e rang des pays africains et au 124e rang mondial à avoir choisi de renoncer à la peine capitale.

Il est important de noter que depuis 1993, aucune exécution n’a été réalisée au Ghana. Cependant, au cours de l’année précédente, 176 personnes se sont retrouvées dans le couloir de la mort, selon les données fournies par le Service pénitentiaire du Ghana. Cette statistique souligne l’urgence et la nécessité de mettre fin à la peine de mort dans le pays.

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Vers une société plus juste et humaine au Ghana

L’abolition de la peine capitale est une preuve tangible de l’engagement du Ghana en faveur d’une société plus juste et plus humaine, où les droits de l’homme sont protégés et valorisés. Cette décision audacieuse témoigne de la volonté des autorités ghanéennes de s’inscrire dans une dynamique de progrès et de respect des valeurs fondamentales de l’humanité.

Le projet de loi révolutionnaire qui a permis cette avancée majeure vise à modifier la loi sur les infractions pénales en remplaçant la peine de mort par l’emprisonnement à perpétuité. Cette décision a été étayée par un rapport détaillé émanant d’une commission parlementaire. Cependant, pour que la loi soit pleinement promulguée, l’assentiment du président Nana Akufo-Addo est indispensable.

Une victoire pour les défenseurs des droits de l’homme

Le député de la circonscription de Madina, Francis-Xavier Sosu, qui s’est ardemment battu pour le projet de loi, a exprimé sa joie et sa fierté devant cette avancée historique en déclarant : « C’est une avancée considérable pour le bilan du Ghana en matière de droits de l’homme ». Ses efforts et ceux de nombreux autres défenseurs des droits de l’homme ont été récompensés par cette victoire qui marquera à jamais l’histoire du pays.

Cette décision capitale ne s’est pas prise à la légère. Des recherches approfondies, incluant une révision constitutionnelle et des sondages d’opinion, ont été menées pour évaluer l’adhésion de la population ghanéenne à l’abolition de la peine de mort. Les résultats ont clairement montré que la majorité des Ghanéens étaient en faveur de cette mesure, ce qui a renforcé la légitimité de cette décision politique.

Cette avancée historique témoigne du leadership progressiste du pays en matière de droits de l’homme et de justice sociale. En renonçant à la peine capitale, le Ghana envoie un message fort à la communauté internationale sur son engagement en faveur des droits fondamentaux de tous les individus.