L’élection présidentielle en Égypte, qui s’est déroulée du 10 au 12 décembre dernier, a conduit à la réélection du président sortant Abdel Fattah al-Sissi pour un troisième mandat consécutif. Avec une participation de quelque 67 millions d’électeurs, le processus électoral a été marqué par la victoire écrasante d’Al-Sissi, remportant 89,6 % des voix au premier tour, selon Hazem Badawy, chef de l’Autorité électorale nationale égyptienne.
Pendant le scrutin, 9 376 bureaux de vote ont été ouverts à travers le pays, et le processus a été scruté par 14 organisations internationales et 220 observateurs internationaux. Malgré ces efforts de surveillance, l’élection a été entachée de controverses, qualifiée de « crise sans précédent » selon certains médias.
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Commandez MaintenantCette victoire marque le troisième mandat consécutif d’Al-Sissi à la présidence de l’Égypte. Il avait été élu pour la première fois en 2014 avec 96,90 % des voix, puis réélu en 2018 avec plus de 97 % des voix.
En avril 2019, un référendum avait été organisé en Égypte, permettant l’adoption d’amendements constitutionnels autorisant Al-Sissi à se présenter à nouveau et prolongeant la durée du mandat présidentiel de quatre à six ans.
L’élection présidentielle a suscité des critiques en raison de la faible compétition, avec seulement quatre candidats, dont Al-Sissi. Certains observateurs et médias ont souligné des préoccupations quant à l’équité du processus et à la limitation de la diversité des candidats.
La réélection d’Al-Sissi soulève des questions sur la démocratie et les libertés politiques en Égypte, alors que le président a été critiqué pour sa gestion autoritaire du pouvoir et la répression de l’opposition. Les résultats ont été annoncés malgré les contestations et les inquiétudes exprimées par certains secteurs de la société quant à la transparence du processus électoral.