HRW accuse l’armée Burkinabè de frappes de drones meurtrières sur des civils, les détails

 

Dans un rapport publié jeudi, Human Rights Watch (HRW) accuse l’armée du Burkina Faso d’avoir tué au moins 60 civils lors de frappes de drones prétendument dirigées contre des combattants terroristes. Les frappes, effectuées au cours des derniers mois, ont ciblé deux marchés et une cérémonie de funérailles, selon l’ONG.

Depuis son arrivée au pouvoir en 2022 à la suite d’un coup d’État, le régime du capitaine Ibrahim Traoré a adopté une stratégie agressive contre les groupes terroristes, suscitant des préoccupations croissantes quant aux pertes civiles, dénoncées par plusieurs ONG et défenseurs des droits de l’homme.

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HRW affirme avoir mené des entretiens avec des dizaines de témoins entre septembre et novembre 2023, en plus d’analyser des photographies, des vidéos et des images satellites pour étayer ses conclusions. L’ONG soutient que l’armée burkinabè a utilisé des drones Bayraktar TB2, fabriqués en Turquie, équipés de bombes à guidage laser, pour mener des attaques précises, mais dévastatrices sur des zones densément peuplées.

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Ilaria Allegrozzi, chercheuse pour le Sahel à HRW, déclare dans le rapport : « L’armée burkinabè a utilisé l’une des armes les plus précises de son arsenal pour frapper de larges groupes de personnes, provoquant la mort de nombreux civils. »

Des témoignages recueillis indiquent que les frappes ont touché des zones civiles, dont un marché à Boulkessi où sept personnes ont été tuées, et une cérémonie de funérailles à Bidi, causant la mort de 24 personnes. Les survivants déclarent que les victimes étaient des civils ordinaires, et non des combattants.

Le rapport souligne également la pression sur les habitants des zones touchées, certains étant contraints de collaborer avec les groupes terroristes qui contrôlent ces régions. Certains habitants, vivant dans des zones considérées comme « terroristes » par le gouvernement, craignent même de signaler des blessures causées par des drones par peur de représailles.

Cette publication de HRW soulève des inquiétudes quant à l’utilisation de la force militaire, soulignant la nécessité d’une enquête approfondie et transparente sur ces frappes pour garantir la responsabilité et prévenir de futures violations des droits de l’homme.

 

 

 

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