Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, a déposé jeudi une plainte devant la Cour Pénale Internationale (CPI) contre le gouvernement israélien, exigeant une action de la Haye face aux crimes de guerre allégués commis à Gaza lors des offensives israéliennes. La saisine de la CPI a été confirmée par des médias locaux et africains.
Selon la chaîne Africanews, le président Ramaphosa a pris cette initiative pour tenir Israël responsable des actions considérées comme des crimes de guerre à Gaza. Les attaques israéliennes à Gaza ont été source de préoccupation internationale, et la plainte déposée devant la CPI vise à faire avancer la justice internationale sur cette question.
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Commandez MaintenantEn soutien à cette démarche, l’ANC (Congrès National Africain), le parti au pouvoir en Afrique du Sud, a exprimé son appui à une motion parlementaire visant à la fermeture de l’ambassade d’Israël et à la suspension de toute relation diplomatique avec le pays. Cette motion, en cours, a été présentée par les Combattants pour la liberté économique, un parti d’opposition. Elle propose la réouverture des relations diplomatiques uniquement après qu’Israël accepte un cessez-le-feu et s’engage dans des négociations contraignantes, sous l’égide de l’ONU.
Auparavant, l’Afrique du Sud avait déjà rappelé tous ses diplomates d’Israël au début du mois, soulignant ainsi sa position critique à l’égard des événements survenus à Gaza.
Cette action de l’Afrique du Sud s’inscrit dans un contexte plus large où, le 9 novembre dernier, trois organisations palestiniennes, à savoir les ONG PCHR, Al-Haq et Al Mezan, avaient appelé la CPI à émettre rapidement des mandats d’arrêt contre des personnalités israéliennes, dont le président Isaac Herzog, le Premier ministre Benyamin Netanyahou, et le ministre de la Défense Yoav Gallant, les accusant de crimes au sein de l’appareil politique, militaire et administratif israélien.
La plainte déposée par l’Afrique du Sud devant la CPI ajoute une dimension juridique significative aux appels internationaux demandant des comptes pour les actions lors des conflits à Gaza, alimentant ainsi le débat sur la responsabilité et la justice dans le contexte des conflits armés.