Des centaines de jeunes manifestants ont afflué devant l’Assemblée nationale à Niamey pour soutenir les putschistes nigériens. À l’instar de la situation au Mali et au Burkina Faso, ces manifestants expriment leur désir de reprendre le contrôle de leur destinée. Le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP), qui a pris le pouvoir, est aujourd’hui symbolisé par ces jeunes militants.

Bien que cette frange radicale ne représente qu’une minorité de la population, elle constitue néanmoins le visage visible de la junte militaire au pouvoir. Le coup d’État, le cinquième au Niger depuis 1960, a laissé de nombreux habitants perplexes, poursuivant leurs occupations quotidiennes.

Lire aussi : Coup d’État au Niger : Qui sont les putschistes derrière l’allocution télévisée ?

La voix de la jeunesse nigérienne s’élève

Les manifestations sont animées par des discours empreints de radicalité et des slogans tels que « A bas la France » et « Vive notre armée ». Les manifestants, soutenant fermement les putschistes, se sont rassemblés avec des drapeaux russes en signe de solidarité.

Le mécontentement envers les pouvoirs en place dans la région du Sahel est une problématique ancienne et commune. La classe politique est souvent accusée de corruption et d’enrichissement illicite, suscitant un sentiment de ras-le-bol parmi la population.

Le docteur Moustapha Moussa exprime une lassitude face à l’oligarchie, l’injustice et le sectarisme. Les multiples scandales de corruption ont contribué à nourrir ce mécontentement.

Soutien inconditionnel aux putschistes