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Le président Ramaphosa suspend la cheffe du principal organe de lutte contre la corruption



Un tribunal a annulé vendredi la suspension par le président Cyril Ramaphosa de la cheffe du principal organe de lutte contre la corruption, un jour après qu’elle a lancé une enquête sur un cambriolage dans sa ferme, qualifiant cette décision de « inappropriée ».

La Haute Cour du Cap-Occidental a déclaré que la « nature précipitée » de la suspension de Busisiwe Mkhwebane suggérait qu’elle « aurait pu être une mesure de représailles » et donc illégale.

« La décision de la requérante d’enquêter sur le président (…) a incité le président à ne pas attendre un jour de plus et à la suspendre immédiatement », ont écrit les juges.

Rampahosa a suspendu Mkhwebane en juin peu de temps après qu’elle lui ait envoyé des questions sur la dissimulation présumée d’un cambriolage dans sa ferme.

Mkhwebane avait été nommé protecteur public par l’ancien président Jacob Zuma dans une décision largement considérée comme une tentative d’échapper aux allégations de corruption.

Le protecteur public est une institution étatique indépendante créée pour défendre la démocratie et enquêter sur les comportements répréhensibles.

La décision du tribunal exercera des pressions sur Ramphosa qui, la semaine dernière, a été accusée par les législateurs de ne pas avoir répondu aux questions sur l’affaire devant le Parlement.

Les juges ont noté que si le processus de suspension de Mkhwebane avait commencé en mars, il semblait avoir été accéléré par le lancement de l’enquête sur le vol à la ferme.

« Lorsque les événements (…) sont objectivement examinés, il est irrésistible de conclure que la décision du président était inappropriée », ont écrit les juges, déclarant la suspension invalide.

L’enquête sur les violations potentielles du code d’éthique de l’exécutif a été ouverte après que Ramaphosa a été accusé d’avoir dissimulé un cambriolage en 2020 dans sa ferme de jeu Phala Phala, dans le nord-est du pays.

L’affaire découle d’un rapport de police déposé par l’ancien chef d’espionnage Arthur Fraser qui, en juin, a allégué que Ramaphosa avait caché le vol d’argent de 4 millions de dollars aux autorités et avait plutôt organisé l’enlèvement et l’interrogatoire des voleurs, pour ensuite les soudoyer au silence.

Le président a reconnu un cambriolage mais nie l’enlèvement et la corruption, affirmant qu’il avait signalé l’effraction à la police.

Il a également contesté le montant d’argent en jeu, expliquant qu’il provenait de ventes légitimes de gibier de sa ferme d’élevage.

La présidence a déclaré dans un communiqué qu’elle avait pris note de la décision de la Haute Cour et « demanderait conseil à la Constitution sur les prochaines étapes ».

 

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