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Bloqués à la frontière malienne, chauffeurs et transporteurs décident d’engager un huissier pour évaluer le préjudice

Les autorités de la CEDEAO sont interpelés par le Collectif des acteurs des transports routiers du Sénégal (CATRS) sur leur situation à la frontière sénégalo-malienne suite aux sanctions infligées à la junte militaire du Mali. Ledit Collectif demande au président Youssou Traoré, du Conseil malien des transporteurs routiers (CMTR),  de prendre un huissier et de faire le constat aussi bien du côté des camions maliens en terre malienne, que des camions maliens en terre sénégalaise, pour évaluer le préjudice qu’ils ont subi.

‘’Les transporteurs et les chauffeurs sont toujours bloqués au niveau de la frontière. Surpris par cette fermeture brusque, ils ont subi d’importantes pertes et désagréments qui méritent une réparation’’, a fait savoir dans un communiqué, Momar Sourang, coordonnateur général de la Coordination des professionnels des transports routiers du Sénégal (CPTRS) et du Collectif des acteurs des transports routiers du Sénégal (CATRS).
‘’Aujourd’hui, les acteurs vivent dans le plus grand dénuement au niveau de la frontière et notre activité est à l’arrêt. Au-delà de 23 jours de détention, un conteneur de 40’ (lire 40 pieds) se voit appliquer une pénalité de 25 000 F/jour. Quant aux conteneurs de 20’, une pénalité de 15 000 F/jour, unité, leur est imposée’’, explique le communiqué.
‘’Les pneumatiques ont commencé à s’affaisser. Et nous, la CATRS, pensons que la CEDEAO est responsable de cette situation et doit en assumer les conséquences’’, ajoute-t-il.
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