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RDC : le directeur de cabinet du président Félix Tshisekedi jeté en prison



Une très mauvaise nouvelle pour les proches du directeur de cabinet du président congolais Félix Tshisekedi. Vital Kamerhe, avait été convoqué par le parquet général près la cour de Kinshasa dans le cadre d’une enquête sur un présumé détournement de fonds.

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En République démocratique du Congo, le directeur de cabinet de Félix Tshisekedi, Vital Kamerhe, a été convoqué par le parquet général près la cour de Kinshasa qui est depuis un moment sur une enquête sur de présumés détournements de fonds censés destinés au programme d’urgence du président congolais. L’enquête a conduit à interpeller plusieurs personnes en mars dernier, dont de hautes personnalités du pays. Parmi ces derniers figurent, des dirigeants d’entreprises privées et publiques qui avaient même été envoyés en prison avant d’être relâchés par la suite.

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Mais il s’agit, ici, d’une affaire qui ne laisse indifférent l’entourage du principal concerné. La convocation de Vital Kamerhe inquiète, pour ne pas dire irrite son entourage. Dimanche dernier, une réunion express a été tenue, rassemblant des ministres, des conseillers du président et plusieurs autres membres de cabinet à cause de cette affaire, et plus important, pour dénoncer ce qu’ils qualifient d’« acharnement » et de « campagne de diabolisation » contre leur leader. Pour ces hommes il s’agit d’une péripétie qui vise à déstabiliser la coalition présidentielle.

 

Loin de se laisser vaincre par cet «acharnement », les collaborateurs de Vital Kamerhe ont tout de suite soulevé des insuffisances sur l’invitation adressée à leur leader. Au terme de la réunion du bureau politique, le porte-parole de l’UNC, Gabin Lulendo a fait savoir que : « l’Union pour la nation congolaise (UNC) s’insurge contre la grave légèreté avec laquelle cette invitation a été adressée pour les raisons suivantes : n’avoir pas eu égard à son rang ; l’invitation a été déposée à une adresse autre que celle reprise sur celle-ci ; l’invitation a été émise le 3 avril 2020 pour se présenter le 6 mars 2020 ».

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L’Union pour la nation congolaise se reconnaît « prête à assumer le combat qui s’ouvre » et assure qu’elle ne compte « pas courber l’échine ». Le parti réaffirme son attachement à la coalition avec le président Tshisekedi. Une coalition issue d’un accord «sans lequel Cach (Cap pour le changement) n’aurait pas vu le jour et ne serait pas par conséquent arrivé au pouvoir».

 

Selon cet accord, c’est Vital Kamerhe qui doit être le dauphin de Félix Tshisekedi à la présidentielle de 2023, rappelle l’entourage du directeur de cabinet.

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Si le parti atteste que Vital Kamerhe ne peut pas être convoqué par le parquet de Matete, l’avis du procureur est tout autre : tout officiel peut être convoqué pour des renseignements en phase d’instruction.

 

Dimanche soir, la garde rapprochée du chef de cabinet affirmait qu’il ne répondrait pas à ladite invitation. Mais l’homme de 61 ans nommé directeur de cabinet de Félix Tshisekedi dès lendemain de l’investiture du chef de l’État (le 24 janvier 2020) a fini par se rendre au lieu indiqué sur l’invitation. Vêtu d’un costume cravate bleue les images de Vital Kamerhe ont été largement partagées sur les réseaux sociaux. Se dirigeant vers 13h au parquet général, il était entouré d’une foule de curieux et de partisans qui considéraient moins les restrictions en cours interdisant les rassemblements à cause de la pandémie à coronavirus.

 

Mais depuis être disparu de vue de cette foule, il a fallu attendre jusqu’au soir à 19h 30 minutes pour le revoir, se dirigeant vers la prison centrale de Makala où il sera placé sous « mandat d’arrêt provisoire ».

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