Trois soldats Ougandais ont été tués par une foule en colère près de la frontière avec la République Démocratique du Congo. Ils avaient été accusés d’être des criminels par la population locale, ont annoncé dimanche, des policiers et un responsable local.
« Trois de nos soldats ont été tués par une foule et des enquêtes sont en cours pour établir les circonstances dans lesquelles les soldats ont été tués », a déclaré à l’AFP, l’officiel Peter Debele.
« Trois armes ont été retrouvées sur le lieu de l’attaque et huit personnes ont été arrêtées en lien avec le meurtre des soldats », a-t-il ajouté.
Debele a déclaré que les soldats armés étaient attachés à une unité de l’armée gardant le point frontalier ougandais de Vurra.
Plus tôt cette année, le gouvernement a interdit aux civils de porter n’importe quel type de camouflage en raison du nombre de criminels qui portaient des vêtements de style militaire.
Les soldats, à huit kilomètres de leur poste, ont été arrêtés par des habitants pour « interrogatoire, ils ont remis les armes mais la foule s’est retournée et les a lynchés alléguant qu’ils étaient venus pour les voler », a déclaré Debele.
La porte-parole de la police ougandaise pour la région, Josephine Angucia, a indiqué à l’AFP que parmi les soldats décédés, il y avait un commandant d’unité attaché au poste frontalier, le caporal Julius Kobum.
« Nous exhortons le public à ne pas prendre la loi entre ses mains quand il est confronté à un défi. Ils auraient dû signaler à la police », a-t-elle ajouté.
La région frontalière de l’Ouganda connaît des niveaux élevés de criminalité en raison des frontières poreuses utilisées par les groupes armés pour voler et attaquer les populations locales.
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