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Libye: l’espoir d’une reprise de la production pétrolière



Alors que le maréchal Haftar impose, depuis la mi-janvier, un blocus sur les exportations de pétrole libyen, les revers militaires de ce dernier face au gouvernement d’union nationale (GNA) pourraient avoir comme conséquence de permettre la reprise de la production pétrolière à grande échelle. Déjà, dans le sud-ouest libyen, le plus grand champ pétrolier du pays reprend graduellement l’extraction de l’or noir. Le blocus a coûté cher à l’économie du pays. Selon la Noc, National Oil Corporation, la compagnie nationale libyenne de pétrole, les pertes s’élèvent à plus de 5 milliards de dollars.
C’est inédit depuis la fin janvier : du pétrole coule à nouveau dans au moins un oléoduc libyen. Le champ baptisé Sahara, situé dans le Sud-Ouest, désormais sous contrôle du gouvernement d’union nationale, reprend graduellement ses activités.
Mais pour l’instant la grande région pétrolière que l’on appelle le croissant pétrolier est toujours sous le blocus imposé par les troupes du maréchal Haftar. Ce blocus a coûté au pays, plus de cinq milliards de dollars, selon la Noc.
Et même si la situation politique permettait prochainement une reprise des exportations, l’addition risque d’être encore plus lourde, selon Jalel Harchaoui, chercheur à l’Institut des relations internationales de La Haye aux Pays-Bas.
« Du fait d’avoir laissé certains gisements inactifs, il y a même une déperdition, en termes de capacités inhérentes à certaines réserves. Donc, il y a des dégâts supérieurs au simple fait de calculer sur une feuille le manque à gagner en multipliant le prix du marché par le nombre de barils qui auraient été extraits, si le rythme d’avant le 17 janvier 2020 avait été préservé », explique-t-il.
Le blocus a entraîné par ailleurs une inflation qui pourrait atteindre cette année 100 % et appauvrit un peu plus les Libyens. Depuis quelques jours, cependant, le cours du dinar libyen au marché noir remonte. Un signe qui, selon le chercheur, traduit l’optimisme ambiant à Tripoli quant à une reprise rapide de la production pétrolière.

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